Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

carte d'identité:

12 octobre 2005

Présentation personnelle

                                             Fiche Personnelle

Ø       Prénom               : Hanane 

Ø       Location               : Maroc 

Ø       Adresse postale  : 38 groupe el Wahda,

                                           Hay Nahda Rabat

                                            Maroc

Ø       Adresse E_Mail   : Hanane383@hotmail.com

                                             Havie_hanan@yahoo.fr 

Ø       Numéro de port   : 073 74 06 53 

Publicité
Publicité
12 octobre 2005

Le Maroc

image214

image112

Introduction

Le Maroc, mon pays natal... Un pays de contrastes, où la neige côtoie le sable, un Royaume trois fois millénaire qui a des racines en Afrique, des branches en orient et dont les feuillages respirent en Europe, une terre où les reliefs plats titillent les pieds des hautes montagnes (point culminant Toubkal 4165m) une contrée où une mosaïque pluriethnique et pluriconfessionnelle se partage la même culture, la même fierté et la même hospitalité... Une population qui n'est plus au stade de la tolérance mais à celui de l'acceptation de l'autre et la curiosité de connaître des gens différents de soi. Une terre bénie : Synagogues, Cathédrales, Churchs, Temples et Mosquées se côtoient sans complexes.

Un proverbe arabe dit "Au pays du Maroc ne t'étonne guère"... je vous laisse donc découvrir ce Royaume qui a fait rêver des empereurs, qui a séduit plein d'artistes ou qui à une époque était craint et admiré à la fois, une terre promise qui étonne par des avancées économiques presque incroyables mais où la pauvreté et le chômage restent les parents pauvres du modernisme qui insuffle le pays...


<>

<>



La Carte "cliquable" du Maroc 


image39

Histoire du Maroc

L'histoire du Maroc peut être caractérisée par deux traits apparemment contradictoires. D'un côté, nombre d'auteurs insistent sur son «insularité» géographique doublée d'une histoire originale due à la persistance à travers plusieurs millénaires de la culture et de la langue berbères et sur la continuité d'une monarchie qui remonte au VIIIe siècle. D'un autre côté, le Maroc apparaît comme le point de rencontre des mondes africain, oriental et européen. Véritable creuset de civilisations, il a réagi avec son caractère à la formation des empires phénicien et romain. Il s'est islamisé dès le VIIIe siècle puis s'est peu à peu arabisé. Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, il a été l'objet des visées de l'impérialisme européen, avant de recouvrer sa totale indépendance en 1956

Le Maroc antique 

Les traditions rapportées par les auteurs antiques font remonter au XIIe siècle avant notre ère la colonisation phénicienne, même si les témoignages archéologiques ne donnent des datations assurées qu'à partir du VIIe siècle av. J.-C. Les Phéniciens fondèrent des comptoirs sur les côtes de la mer Méditerranée et de l'océan Atlantique. Les principales cités phéniciennes étaient Lixus (Larache), Mogador (Essaouira) et Sala (près de Rabat). Les Carthaginois s'y installèrent à leur tour, au VIe siècle av. J.-C. Le célèbre récit connu sous le nom de Périple d'Hannon relate l'expédition maritime menée par Carthage entre 475 et 450 av. J.-C., entreprise qui aurait atteint le golfe de Guinée. La synthèse réussie de l'antique civilisation berbère et de la civilisation phénicienne donna naissance à la civilisation mauritanienne, ou néo punique. Un important royaume berbère se constitua dans l'ouest du Maghreb, qui vit un essor notable des villes. Sala, en particulier, connut des moments de splendeur sous les règnes de Juba II et de Ptolémée, son fils et successeur.

En contact avec Rome mais non sous sa domination, le royaume perdit son indépendance lorsque Caligula, en 40 apr. J.-C., pour s'emparer de ses richesses, fit assassiner Ptolémée à Rome. Après une guerre très dure, la région devint une province de l'Empire romain, la Maurétanie Tingitane, du nom de sa capitale, Tingis (qui deviendra Tanger), mais seul le Nord de l'actuel territoire marocain fut soumis 


L'islamisation 

L'événement qui marqua jusqu'à nos jours l'histoire du Maroc se situe au VIIe siècle: la conquête arabe et l'islamisation. L'entrée des musulmans au Maghreb fut pourtant beaucoup plus lente et difficile qu'ailleurs en raison de la vive résistance des populations berbères. Mais la conversion massive de ces derniers à l'islam est un fait (ce seront d'ailleurs des troupes de Berbères convertis qui franchiront le détroit de Gibraltar pour pénétrer en Espagne). Il ne s'écoula pourtant que trente ans entre la première invasion arabe, dirigée par Oqba ibn Nafaa, qui parvint au Maghreb extrême en 681, et la conquête de l'Espagne, en 711, par Tariq ibn Ziyad, Berbère converti à l'islam. À plusieurs reprises les Berbères se révoltent contre les gouverneurs arabes et le calife de Bagdad, mais il est remarquable que ces nombreux soulèvements berbères, tout au long de l'histoire, aient été dirigés contre les Arabes, et non contre l'islamisation; dans la plupart des cas, ces mouvements se firent même au nom de l'islam. La révolte kharidjite, au milieu du VIIIe siècle, exprima dans le langage de l'islam les aspirations égalitaires des Berbères et leur hostilité envers les envahisseurs arabes, qui furent alors chassés du Maghreb.


Les Idrisides: première dynastie marocaine 

Du VIIIe au XVIIIe siècle, plusieurs grandes dynasties se succédèrent. 

Tandis que se consolidait en Espagne le califat de Cordoue, Moulay Idris, après avoir échappé au massacre des descendants du Prophète par les Abbassides, fonda la dynastie des Idrisides (VIIIe-IXe siècle) se réfugia au Maroc et, en 786, s'installa à Oualili (près de Volubilis) où il devint chef des Aouraba. Après son assassinat, sur l'ordre du calife de Bagdad, son fils Moulay Idris II lui succéda et élargit son domaine, islamisant l'ensemble du pays et fondant la ville de Fès. Première capitale du Maroc, cette cité devint un grand centre économique, social, religieux et artistique. Assurant une remarquable synthèse des influences orientales et ibérique, le Maroc se dota alors de grandes réalisations architecturales, telles la mosquée Qarawiyyin et celle des Andalous à Fès. Ainsi le Maroc, dès le IXème siècle, était-il bien individualisé. Mais, à la mort de Mouhammad, fils de Moulay Idris II, le Maghreb occidental se morcela en plusieurs petits royaumes rivaux. 

Les dynasties berbères 

L'empire des Almoravides (XIe-XIIe siècle)

Il fallut attendre le XIème siècle pour qu'une tribu de nomades du désert, réformateurs religieux et grands guerriers, les Almoravides (al-Mourabitoun, c'est-à-dire les gens des ribat, les couvents fortifiés), se lancent à la conquête d'un vaste empire. Venus du Sahara, ces moines guerriers appartenant à la tribu berbère des Sanhadjas répandirent leur conception d'une stricte foi islamique. En 1062, ils fondèrent une nouvelle capitale, Marrakech. Youssef ben Tachifine réalisa pour la première fois l'unification du Maroc (1083). L'Espagne musulmane fut à son tour soumise, ainsi que le Soudan, jusqu'au royaume du Ghana. À la mort de son fils Ali, le royaume almoravide se disloqua et, en 1147, une nouvelle dynastie, celle des Almohades, s'empara de Marrakech.


Les Almohades (XIIème-XIIIème siècle) 

Partis de Tinmel (Haut Atlas) sous l'impulsion d'un grand réformateur religieux et censeur des mœurs, Mouhammad ibn Toumart, les Almohades s'emparèrent de Marrakech (où ils construisirent la mosquée de la Koutoubia), firent élever les remparts de Rabat et étendirent leur pouvoir à l'ensemble de l'Afrique du Nord. Ils réalisèrent ainsi l'unité d'un immense empire englobant l'ensemble de l'Occident musulman, c'est-à-dire toute la Berbérie, de l'Atlantique à Gabès, et l'Espagne musulmane autour de l'amir al-mouminin (le «Commandeur des croyants»), titre pris par Abou Yousouf Yaqoub al-Mansour. Cette réalisation de l'unité du Maghreb, qui sera éphémère, devait jouer un rôle très fort dans l'imaginaire maghrébin; on peut même y voir les prémices de ce que représentera la création de l'Union du Maghreb arabe (UMA) en 1989. Au bout d'un siècle, les Almohades connurent à leur tour le déclin et, au début du XIIIème siècle, leur royaume connut des défaites en Espagne et dans le Maghreb oriental. Meknès, Fès, Rabat et Marrakech tombèrent tour à tour. Les Hafsides de Tunis, le royaume de Tlemcen (à l'ouest de l'Algérie), les Mérinides, installés à Fès, et la Reconquista chrétienne en Espagne firent à nouveau éclater, et de manière durable, l'Occident musulman.

Les Mérinides et les Ouattassides (XIIIème-XVIème siècle)

Les Mérinides, nomades zénètes originaires des hauts plateaux du Maroc oriental, se donnèrent une nouvelle capitale, Fès Djedid («Fès la Neuve»), fondée en 1276 par Abou Youssef Yacoub. Grand défenseur de l'orthodoxie religieuse, ce dernier entreprit à son tour la construction de nombreuses mosquées et médersas. Le voyageur Ibn Battouta et l'historien Ibn Khaldoun sont les grandes figures de cette brillante période. Le pouvoir, victime de luttes sanglantes, s'affaiblit après la mort d'Abou Inan en 1358. Les siècles qui suivirent furent une période de repli relatif du Maroc sur lui-même. Au XVème siècle, la dynastie des Ouattasides, après avoir régenté les Mérinides (1420), finit par les supplanter (1472). À la même époque se précisaient les visées impérialistes de l'Europe. Les Portugais s'emparaient de Ceuta (1415) et de Tanger (1471), puis créaient des comptoirs sur toute la côte atlantique; de leur côté, les Espagnols, après avoir reconquis le dernier royaume maure d'Espagne, celui de Grenade (1492), traversèrent à leur tour le détroit de Gibraltar et s'installèrent à Melilla (1497). La domination ibérique suscita un mouvement de résistance nationale, cimenté par l'idéal de la guerre sainte et appuyé par les chefs des confréries religieuses. L'émergence d'un pouvoir chérifien, celui des Saadiens (1572-1603), se fit jour.


Les Saadiens (XVIème-XVIIème siècle)

Originaires de la vallée du Draa, les Saadiens après avoir éliminé les Ouattassides, parvinrent à préserver une indépendance que menaçaient à la fois les Européens et les Turcs. Partis de leur capitale, Taroudannt, ils occupèrent le Sous, Marrakech, Fès, reprirent certains comptoirs aux Portugais, conquirent Tombouctou. À Marrakech, où ils établirent leur nouvelle capitale, leur cour était brillante et riche de créations artistiques, comme en témoigne le palais el-Badi. Mais, en 1603, au lendemain de la mort d'Ahmed al-Mansour, dit «le Doré» en raison de sa fabuleuse richesse, le chaos s'installa et les confréries devinrent de plus en plus influentes. À nouveau, le pays fut divisé en plusieurs principautés qui rivalisèrent entre elles jusqu'à l'avènement de la dynastie des chérifs alaouites, au milieu du XVIIème siècle.

Les Alaouites

kasbah7

Originaires du Tafilalet et descendants d'Ali, les Alaouites fondèrent au XVIIème siècle la dynastie qui règne encore aujourd'hui. Le plus célèbre des souverains, Moulay Ismaïl, gouverna le pays pendant cinquante-cinq ans (1672-1727). Il réorganisa le Maroc et en assura la pacification, après avoir mené une série d'expéditions militaires contre les tribus insoumises, les Turcs et les chrétiens. Il affermit ainsi la domination du pouvoir central, le makhzen (mot arabe signifiant «trésor, grenier», à l'origine du mot français «magasin»), sur les pouvoirs locaux des tribus, jalouses de leur indépendance. Roi bâtisseur, il fonda Meknès et y installa sa capitale. Sa mort marque l'entrée dans une période troublée: les révoltes montagnardes, l'opposition religieuse des confréries, les années de sécheresse et de famine, les épidémies (notamment la peste en 1797-1800) provoquèrent un effondrement démographique, la montée des caïds et le repli du Maroc sur lui-même. Le règne de Mohammed II ben Abdallah (1757 - 1790) vit les débuts du commerce avec l'Europe. Au XIXème siècle, l'économie entra en crise et le désordre régna. Les Français pénétrèrent au Maroc, en 1844, et gagnèrent la bataille d'Isly alors que les Espagnols s'emparaient de Tétouan en 1860. Moulay Hassan (Hassan Ier, 1873-1894) réussit cependant à maintenir l'indépendance politique du pays, mais l'affaiblissement du pouvoir central, l'entrée en dissidence de nombreuses tribus et les effets de la crise financière obligèrent l'État marocain à contracter des emprunts de plus en plus coûteux; celui de 1904 entraîna l'installation dans les ports marocains de contrôleurs français.

Les grandes villes du Maroc

Rabat (le capital du Maroc)

bou_reggerg10

Oued Abou Regreg

Rabat a une longue vocation de ville phare. Au XIIème siècle, Yacoub el-Mansour, le grand conquérant Almohade, l'avait élue pour symboliser sa splendeur. Mais l'histoire était déjà passée à Rabat. Les Mérinides (XIII et XIVème siècle) lui rendaient hommage en bâtissant la nécropole de Chellah sur l'antique cité romaine de Salé.

L'histoire resurgit à Rabat au détour d'une ruelle, devant une échoppe de babouches et de poufs qui embaume le cuir, dans une vente de tapis à la criée. Elle imprègne chaque pierre de
la casbah des Oudaïas, forteresse d'indomptables corsaires andalous du XVIIème siècle. Rien de plus exaltant que d'imaginer leurs vies trépidantes, délicieusement installé au café maure en dégustant cornes de gazelle et thé à la menthe, et de laisser son regard se perdre, au loin, sur les barques qui dansent dans l'Oued Bou Regreg au pied des remparts de Salé.

l_oudaya12

L'oudaya

rabat_oudaya25

Une autre vue d'Oudaya

chellah_rabat66

Chella

medina_rabat7

Médina -Rabat

souk_rabat5

Souk à Rabat

Marrakech

planmarrakech

Paln Marrakech

Marrakech, (prononcez en arabe Marrak'che), est longtemps restée la rivale sudiste de Fez en tant que capitale impériale. Marrakech s'étend sur une vaste plaine - "du Haouz" - encerclée par sept kilomètres de murailles rose-rouge en "tabiya", un mélange de sable rose local et de chaux. Cette couleur couvre les monuments de cette ville ainsi que ses habitations anciennes et modernes, ce qui vaut pour la ville comme surnom "Al Hamra" (la rouge).

Les remparts furent érigés en
1126/27, pour remplacer la barrière de ronces qui protégeait le premier campement almoravide. Les premiers sujets almoravides incluaient des tribus de l'Atlas, des nomades du Sahara, diverses peuplades africaines et maghrébines vaincues ainsi que d'anciens esclaves noirs affranchis. Le visiteur remarquera que les habitants de Marrakech sont en moyenne de couleur plus en foncée que les habitants des autres villes marocaines, en dehors de la population noire cela s'entend.

Ainsi, Marrakech est "la plus africaine" de toutes les autres grandes cités  du Maroc ; une africanité qui dépasse les confins du Sahara occidental marocain pour s'étendre à Tombouctou, à Dakar, à la guinée, etc.

Par ailleurs, le site naturel de Marrakech est d'une beauté à couper le souffle : Située dans une immense plaine gagnée sur le désert grâce à la ténacité des hommes, avec en toile de fond Le majestueux Haut Atlas, la plus grande chaîne de montagnes du Maroc, aux sommets enneigés et avec comme ceinture une palmeraie aux milles et un palmiers... Un décor qui en a enivré plus qu'un.


Un peu d’histoire …

En 1053, de retour d’un pèlerinage à la Mecque, Yahia Ibn Ibrahim chef d’une tribu de nomades berbères, les Sanhadja aux visages voilés,  demande à un maître spirituel, Abdallah Ibn Yassin "d’enseigner" à son peuple. Ils se retranchèrent dans un ribat "couvent fortifié", en plein désert, pour "bénéficier" d'une formation religieuse, morale et militaire, qui vont les transformer en de redoutables soldats, inimitables stratèges et pieux gouvernants. En 1054, "les gens du ribat" Al-Mourabitoun, (nom francisé en Almoravides) font naître un puissant empire, en prenant une riche cité caravanière : Sijilmassa. En 1056, Abou Bakr, commandant des armées Almoravides prend Taroudant, puis franchis l’Atlas et s’empare d’Aghmat. En 1062, Abou bakr installe un vaste camp militaire dans la plaine du Haouz, c’est l’embryon de Marrakech.

Rapidement
Youssef Ibn Tachin (Youssef Ben Tachfine) évince Abou Bakr, dont il était le lieutenant et s'institue commandeur des croyants et fonde Marrakech, qui sera la seconde capitale historique du Maroc.
Très vite Marrakech, sous l'impulsion des Almoravides, hommes pieux et austères, devint un important centre commercial, culturel et religieux pour l'ensemble du Maghreb, l'Andalousie et une partie de l'Afrique noire. Le fils de Youssef Ibn Tachfine,
Ali Ben Youssef, fortifia la ville en dressant des remparts sur plusieurs kilomètres, et, en édifiant des mosquées et des médersas (écoles) qui subsistent encore de nos jours. L'Espagne musulmane exerça une grande influence sur l'architecture de la ville et vice-versa, Les deux dépendant du même Empire : celui marocain.

minarate_alkotobya3

Minarate al Koutobya

menara6

Menarra

baadii4

Palais Baadi

saadiien3

Saadiien

marakeche1

Les maisons sont tous rouge

marakech3

les fruits sec à Marrakech

markech2

souk à Marrakech

marakech5_moto

à Marrakech les femmes prennent les motocycles plus que les hommes

marakch4

prend ces chevalliers pour aller en tour de Marrakech

Publicité
Publicité
carte d'identité:
Publicité
Publicité